Joue-la comme ces actrices qui sortent de la case !

Joue-la comme Nicole Kidman, étendard de l’émancipation féministe

Dans “Babygirl”, thriller érotique de Halina Reijn, Nicole Kidman incarne une cheffe d’entreprise brillante qui met en péril sa vie professionnelle et familiale après avoir rencontré un stagiaire bien plus jeune. Récompensée par le prix de la meilleure actrice à Venise, Nicole Kidman déboulonne les codes de la représentativité en renversant les schémas traditionnels des relations femmes-hommes et en mettant au premier plan le plaisir féminin. On est bien loin de la représentation conventionnelle du pouvoir au cinéma…

Joue-la comme Demy Moore, l’icône qui cloue le bec aux sceptiques

Quel discours marquant que celui de Demi Moore, sacrée meilleure actrice lors de la 82e cérémonie des Golden Globes ! Ce prix, son tout premier depuis le début de sa carrière, marque une victoire personnelle pour l’actrice. Il y a 30 ans, un producteur lui avait prédit qu’elle ne serait jamais plus qu’une actrice « pop-corn ». Avec sa performance saluée dans The Substance réalisé par Coralie Fargeat, dans lequel elle incarne une ex-star du cinéma devenue présentatrice d’émissions télé d’aérobic, Demi Moore prend sa revanche. Son discours résonne alors comme un élan d’espoir pour toutes celles qui luttent contre les stéréotypes et les jugements hâtifs… Et prouve que le talent et la persévérance finissent toujours par triompher.

Joue-la comme Kate Winslet, l’actrice qui brise le silence sur le body-shaming

Dans une interview pour 60 Minutes, le 1er décembre dernier Kate Winslet a de nouveau dénoncé le body-shaming dont elle est victime depuis le début de sa carrière, lancée avec “Titanic”. Ses révélations ont été l’occasion de rappeler une énième fois que les commentaires sur le physique lorsqu’on parle du travail d’une actrice, ou de n’importe quelle femme dans un milieu professionnel, s’inscrivent dans la continuité de l’objectification des femmes au prix de la reconnaissance de leurs justes compétences.

Joue-la comme Noémie Merlant et son appel à la sororité

Avec Les femmes au balcon, son second film en tant que réalisatrice, Noémie Merlant s’attaque aux violences faites aux femmes, notamment les viols conjugaux. Ce long métrage, coécrit avec Céline Sciamma, commence comme une comédie noire avant de glisser vers le gore. Au cœur de cette histoire, Noémie Merlant met en avant la sororité et l’importance de croire et soutenir les victimes de viol. Un appel à l’action qui ne laisse pas indifférent.

Joue-la comme Laure Calamy, l’actrice qui allie le talent à l’engagement

À travers l’incarnation de rôles de trajectoires de femmes invisibilisés et inspirantes de Annie Colère (2022) à Je ne me laisserai plus faire (2024), en passant par Mon Inconnue (2024) et la prochaine adaptation théâtrale de Peau d’homme, Laure Calamy prouve que le talent et l’engagement vont de pair pour transformer les regards, et inviter au changement.

Une voix d’autant plus inspirante que son impact dépasse les frontières de l’écran, en étant à la fois membre du Collectif 50/50 pour l’égalité dans l’audiovisuel et signataire de la récente tribune pour la réhabilitation des femmes condamnées avant la dépénalisation de l’IVG.

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