De Factrice à Directrice : le parcours inspirant de Claudine Estève

Huit affiches valorisant la parité et la diversité portées par la BSCC sont visibles actuellement dans les établissements courrier, partout en France. Elles illustrent des portraits de collaboratrices et collaborateurs incarnant les valeurs de la branche, dont le portrait de Claudine Estève, directrice d’établissement à Saint-Genis-des-Fontaines (Pyrénées-Orientales), qui a démarré sa carrière en tant que factrice.

Cela fait 33 ans que Claudine Estève, postière de 53 ans, a débuté sa carrière en tant que factrice à Paris. Les concours internes lui ont permis d’accéder à des nouveaux métiers au sein de la BSCC, notamment dans l’encadrement. Elle a toujours exercé un métier à l’opérationnel au sein de la branche.

QUEL REGARD PORTEZ-VOUS SUR VOTRE PARCOURS À LA POSTE ?

Je suis directrice d’établissement depuis quatre ans et demi. Mon parcours a été très riche, il m’a beaucoup apporté. J’en suis très fière. Il m’a permis de devenir autonome et de profiter d’une formation enrichissante tout au long de mon parcours. La diversité a fait partie intégrante de ce parcours et m’a aidée à grandir : des nouveaux métiers, des installations dans des lieux géographiques aux quatre coins de la France, des rencontres avec des personnes et des cultures tout aussi différentes que fascinantes.

QUE PENSEZ-VOUS DE LA POLITIQUE DE PARITÉ ET DIVERSITÉ À LA POSTE ?

La politique de parité, cela a mis du temps à se mettre en route et se ressentir en territoire. C’est une bonne chose qu’elle soit de plus en plus développée. En revanche, elle ne doit pas avoir un effet inverse, qui porterait à faire sentir à la personne choisie que c’est uniquement grâce au fait d’être une femme, par exemple.

La part la plus importante, à mon sens, c’est au niveau de la diversité. Un travail sur l’ouverture à l’autre, à la différence de chacun, doit devenir un axe fort à développer. Par exemple, je vois des maladresses qui sont dites, qui blessent des personnes et qui, à mon sens, pourraient être vécues comme du harcèlement moral.

À l’inverse, quand la diversité fonctionne, c’est fabuleux à voir. J’ai pu m’en rendre compte sur un site où un facteur en situation de handicap a été intégré avec bienveillance par toute son équipe. La capacité d’adaptation autour de lui a permis une organisation naturelle spécialement étudiée, pour lui permettre de se sentir utile et jamais en difficulté due à sa différence.

La Poste est une entreprise qui donne les moyens de s’adapter aux situations et aux profils divers, il faut continuer dans ce sens. Personnellement, je m’adapte au maximum aux situations personnelles et familiales de mes collaborateurs, pour leur permettre de maintenir un équilibre de vie, essentiel à l’épanouissement de chacun. J’ai très souvent des demandes de temps partiels, que j’honore, autant pour des femmes, que pour des hommes d’ailleurs.

QUELS MESSAGES SOUHAITEZ-VOUS PASSER À TOUS LES POSTIERS QUI VONT DÉCOUVRIR VOTRE PORTRAIT DANS LES COULOIRS DES ÉTABLISSEMENTS ?

Je veux leur dire d’oser, de briser les codes, femmes, hommes, jeunes, l’entreprise est capable d’être à l’écoute et de s’adapter à la diversité que nous représentons tous. Je vois souvent des jeunes qui n’osent pas, ils ont pourtant beaucoup de choses à nous apporter. Foncez, sans vous mettre de freins ! La Poste recrute des jeunes sans expérience, c’est une chance aujourd’hui. Peu d’entreprises leur accordent leur confiance dès le départ de leur parcours professionnel, comme le fait notre groupe.

Cette campagne m’a permis de faire des rencontres très enrichissantes, de postiers aux divers parcours. C’était très fort, humainement. Je suis fière de mon parcours et de mon entreprise !

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