Léa Léger-Zurfluh : « la nécessité, encore aujourd’hui de lutter contre les discriminations liées au genre et les stéréotypes sexistes »

Léa Léger-Zurfluh est Directrice régionale Isère-Drôme Ardèche et engagée pour la parité dans le cadre de son activité professionnelle, et notamment à travers le Réseau Parité Un Une. L'occasion rêvée de lui poser quelques questions.

Qu’est-ce qui motive votre engagement pour la parité en général et dans le Réseau Parité Un Une en particulier ? 

D’abord, la nécessité, encore aujourd’hui de lutter contre les discriminations liées au genre et les stéréotypes sexistes. C’est la base pour que chacun et chacune considère comme parfaitement normal que les femmes aient une carrière professionnelle à l’équivalent de celle des hommes. C’est un travail de tous les jours, qui commence dès la petite enfance, dans lequel l’école à un rôle clé à jouer, et qui doit se poursuivre dans tous nos espaces d’existence, dont évidemment le monde du travail.

Comment traduisez-vous concrètement, dans votre quotidien professionnel, cet engagement ? 

Pour lutter contre le plafond de verre à cause duquel on voit le nombre de femmes se réduire à mesure que l’on monte dans la hiérarchie des organisations, nous sommes particulièrement vigilants à la mixité des viviers. Il faut que femmes comme hommes, à compétences et potentiel équivalents, soient bien repérés, même si tout le monde ne se met pas de la même façon en visibilité. Il faut ensuite piloter précisément les évolutions de carrière, notamment les promotions.

Quel message voudriez-vous faire passer aux femmes et aux hommes de toutes générations, de tous métiers pour les encourager à œuvrer en faveur de la mixité ? 

Je veux que les femmes sachent et constatent, avec de vrais rôles modèles qui leur ressemblent, que prendre des responsabilités, ça ne signifie pas renoncer à une vie privée.

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