5 bonnes raisons de faire confiance à la parité pour augmenter le bien-être

Et si on faisait confiance à la parité pour répondre à plusieurs problématiques du monde contemporain ? On aurait bien raison car toute une série de travaux de recherche montrent que l’on peut faire confiance à l’égale participation des femmes et des hommes…

Pour produire de la croissance

Avant même que les travaux du chercheur Michel Ferrary et du cabinet McKinsey mettent en évidence une corrélation entre participation des femmes à la gouvernance des entreprises et performance économique, le Prix Nobel Joseph Stiglitz a identifié dès les années 1990 un fort levier de croissance économique : l’égalité entre les femmes et les hommes. Selon ses calculs, il faut compter sur environ 20% croissance du PIB si on réalise l’égalité salariale, si on réussit la mixité dans tous les secteurs et métiers et si on réduit à néant les écarts de contribution en tâches domestiques. Pourquoi ? Parce que tout cela contribuerait à augmenter le pouvoir d’achat global des ménages, la création d’emplois tout en diminuant drastiquement le travail surqualifié (ou quand les femmes occupent encore trop souvent des postes en dessous de leurs capacités).

Pour améliorer la qualité de vie au travail

Oubliez tout ce qu’on vous a dit sur les collectifs de travail féminisés où on se crêperait le chignon ! Les milieux « de femmes » ne sont pas plus désagréables à fréquenter que les milieux « d’hommes ». En revanche, une étude parue dans le Journal of Happiness Studies a démontré que les environnements de travail les plus mixtes sont aussi ceux où la qualité de vie au travail est la plus élevée. Et d’après vous, qui profite le plus rapidement et le plus visiblement à la mixité ? Les hommes ! Car l’insertion des femmes dans un métier non-mixte va de pair avec une meilleure prise en compte de l’ergonomie et une plus grande attention portée à la qualité des relations. 

Pour réduire l’accidentologie et les violences

L’essayiste Lucile Peytavin, dans son ouvrage intitulé Le coût de la virilité et la chercheuse Martine Delvaux dans son livre sur Le boys’ club démontrent point par point que l’entre-soi masculin est un terrain propice à l’escalade conflictuelle et à la banalisation des pratiques à risques. Dans le sport, sur la route, au travail, les hommes entre eux ne se font pas (que) du bien, pour ne pas dire qu’ils (se) font parfois beaucoup de mal. En mixité, nous sommes toutes et tous plus prudents et nous anticipons davantage les conséquences de nos actions. Pourquoi ? Parce que nous avons davantage le souci donner une bonne image du genre auquel on est identifié !

Pour construire la paix durable

La résolution 1325 de l’ONU impose la participation de femmes aux négociations de paix et aux programmes de reconstruction post-conflit. Par souci de justice ? Assurément, puisque les femmes qui sont aujourd’hui les premières victimes des conflits ont des intérêts directs à la paix durable. Mais aussi, parce qu’il a été prouvé que les accords négociés par des collectifs paritaires sont plus robustes, plus durables et qu’ils sont mieux calibrés pour répondre aux besoins d’une société en reconstruction.

Pour répondre aux défis environnementaux

On ne relèvera pas les immenses défis que représente le dérèglement climatique en attribuant aux femmes « l’écologie des petits gestes » et aux hommes la « greentech ». Le dernier rapport du GIEC est clair : la transition environnementale ne peut pas se faire sans progrès de la justice sociale. Or, au premier rang de la justice sociale et de la qualité de la gouvernance, il y a la parité!

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